lundi 27 janvier 2020

EXTRAIT : Mémoire d’un éternel optimiste: la diaspora africaine, une richesse perdue, ou non?

Mémoire d’un éternel optimiste, est le titre d’un livre, dont j’ai lu la version anglaise (Memoirs of an Eternal Optimist), il y a environ 4 ans de cela.

Ce livre raconte l’histoire d’un jeune Sénégalais à parcours exceptionnel du nom de Thione Niang. Les raisons qui m’amènent à rédiger un article sur lui est que d’une part, je vois une certaine similitude entre son histoire et celle de beaucoup de jeunes africains de la diaspora, dans leur quête d’une vie meilleure en dehors de l’Afrique. D’autre part, je pense qu’il est un exemple, que beaucoup de jeunes de la diaspora devraient suivre, moi-même y compris.
Comme bon nombres de jeunes africains, Thione Niang est issu d’une famille polygame avec peu de moyen. Malgré ce désavantage lié à ses origines, il a pu s'en sortir, jusqu’à devenir le coprésident national de la campagne présidentielle de Barack Obama aux USA pour les électeurs de moins de 40 ans, appelée Gen44. Beaucoup se demande certainement, comment cela a été possible ? Personnellement, je ne pense pas que c’est grâce à la chance ou une question de destin, mais plutôt les résultats issus du travail, de la persévérance et d’ambition.
En parlant de similitude entre l’histoire de Thione Niang avec celle de beaucoup d’autres jeunes de la diaspora, moi-même y compris, je faisais allusion aux 3 points suivants :
Le rêve d’aller continuer les études en Europe ou à l’extérieur après le baccalauréat.
C’est le souhait le plus profond de la plupart des jeunes africains titulaires du baccalauréat. Aller en dehors de l’Afrique pour poursuivre les études universitaires. Malheureusement ce souhait ne se réalise que pour la minorité par faute de moyens financiers, de contacts en politiques ou de parents bien placés. Bien que ces conditions ne sont pas toujours réunies, tout est mis en œuvre pour la réalisation de ce rêve. Suite aux problèmes d’obtention du visa d’entrée, s'en suivent les problèmes d’achat du billet d’avion et de préparation du voyage. Les parents n’hésitent même pas à s’endetter pour la cause. C’est le cas aussi de Thione Niang, dont la maman a même essayé de mettre la parcelle du grand-père comme garantie, afin d’obtenir un prêt pour le billet d’avion, comme décrit dans son livre.
Les difficultés pour financer les études et pour survivre dans le pays d’accueil
Une fois de l’autre côté, commencent les vrais problèmes pour le jeune étudiant. Etant donné que les parents n’ont souvent pas les moyens de financer les études depuis l’Afrique, il est donc nécessaire de s'adonner aux petits boulots. Tout comme moi, nombreux sont les étudiants étrangers qui font des boulots, qu’ils n’accepteraient pas faire dans leur pays d’origine. C’est aussi le cas de Thione Niang qui, comme décrit dans son livre, a même travaillé comme boucher. Ces expériences restent malheureusement une partie cachée de l’histoire pour nos frères restés en Afrique. Ces derniers ne voient que le bon côté de l’aventure, que nous leur présentons.
Ce qu’il faut souligner, très peu sont ceux d’entre nous qui arrivent vraiment à achever leurs études à l’étranger, car la majorité est piégée par les petits jobs au détriment de la raison initiale de leur voyage, le diplôme. Même sans diplôme et avec leur petit boulot d’ici, ils sont capables de cotiser pour les vacances et aller vendre le mythe européen à leurs frères restés au pays, qui malheureusement croient que tout est rose ici. Ce qui n’est toujours pas le cas.

L’adaptation aux routines et aux réalités du pays hôte.
Une fois les études terminées ...

le lien pour la suite

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire